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Essai de la mini citadine Hyundai Inster : voir grand à bord !


L’Inster, avec son format compact, sa modularité exceptionnelle et son allure attachante, est destiné à connaître un véritable succès parmi les mini citadines et sera disponible à la vente en France dès la fin de l’année. Cependant, quel sera son prix ?

Les constructeurs asiatiques et leurs kei-cars

Le débat n’est pas nouveau : est-ce que les constructeurs asiatiques devraient faire venir leurs kei-cars, ces voitures limitées en taille et en puissance pour bénéficier d’une fiscalité avantageuse, sur le continent européen ? Suzuki et Daihatsu l’ont déjà fait par le passé avec les Wagon R et Copen, et c’est aujourd’hui Hyundai qui s’y colle avec l’Inster.

Un design compact et attrayant

Si son look ne vous est pas totalement étranger c’est peut-être que vous avez déjà vu notre article sur le Casper. L’inster est en effet la version internationale du Casper (ce dernier reste confiné à la Corée du Sud), mais il s’en démarque par des proportions plus généreuses. De 3,60 m, la longueur totale passe ainsi à 3,83 m, ce qui reste ultra compact malgré tout. Et avec 1,61 m de haut comme de large, aucun problème pour le garer même dans les parkings les plus exigües. Le côté presque symétrique entre l’avant et l’arrière, avec des optiques qui mélange les LEDs « pixels », comme sur les modèles électriques Ioniq, et de gros projecteurs ronds, donne un côté immédiatement sympathique au Inster, qui peut aussi compter sur des galbes pour adoucir sa silhouette. Pour leur part, les jantes vont de 15 à 17 pouces.

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Une modularité à toute épreuve

On regrette souvent les monospaces pour leur modularité pratique et la possibilité de reconfigurer l’habitacle en fonction de ses besoins. Chez Hyundai, les ingénieurs ont bien compris la chose ils ont mis les petits plats dans les grands afin de maximiser l’espace intérieur. Avec un empattement de 2,58 m, ce qui est énorme pour une si petite voiture, l’Inster offre une aisance insoupçonnée aux passagers, à l’avant comme à l’arrière. D’autant que ceux du rang deux profitent d’une banquette qui coulisse sur 16 cm, permettant de ménager un espace aux jambes qui conviendra même aux plus grands gabarits ! A l’inverse, c’est aussi un bon moyen de faire passer le coffre de 238 à 351 dm3 quand on veut transporter des objets plutôt que des personnes.

Tout d’une grande

Sans surprise pour le segment, l’habitacle est quasi exclusivement fait de plastique dur. Pour autant, l’ensemble ne fait pas pauvre et le tout est correctement assemblé. Nous ne nous attarderons pas ici sur les détails, puisque le modèle de pré-série que nous avons découvert n’était pas construit aux standards des voitures clients qui seront produites plus tard dans l’année. Ce que l’on peut dire en revanche, c’est que l’équipement est pléthorique. On trouve par exemple en série les deux écrans de 10,25 pouces (un pour les compteurs, l’autre, tactile pour l’infodivertissement) ou la climatisation automatique, et la finition haute dispose des mêmes équipements que des voitures du segment supérieurs : caméra 360°, chargeur à induction, sièges et volant chauffants, toit ouvrant etc.

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Deux motorisations électriques, mais à quel prix ?

Le Hyundai Inster sera dans un premier temps proposé uniquement en électrique. Il y aura deux tailles de batteries au choix, 42 et 49 kWh, avec des puissances de 97 et 115 ch respectivement. De quoi permettre à la marque d’avancer 300 et 350 km d’autonomie environ, chiffres qui seront affinés quand l’homologation aura eu lieu, et que nous ne manquerons bien sûr pas de vérifier sur notre banc d’essai. Reste maintenant à connaître les prix, que le constructeur garde pour l’instant bien au chaud. Il faut dire que la commercialisation n’interviendra pas avant la fin de l’année, avec des premières livraisons clients attendues au mieux en décembre, voire en janvier 2025. La vraie bonne surprise serait que le prix de base reste contenu et n’excède pas 21 000 ou 22 000 €. Pour rappel, une Dacia Spring, moins puissante, avec moins d’autonomie et aussi beaucoup plus basique s’échange à partir de 18 900 € avant bonus. Quant à la version haute, un prix autour de 26 000 € serait justifié si la promesse de l’autonomie est là. Mais rien n’est moins sûr avec Hyundai, qui a plus tendance dernièrement à augmenter ses prix qu’à les baisser.