Lada e-Niva : marque russe tarde électrique, challengée !
Lada, tout comme ses concurrents, ne peut ignorer l’électrique. Le e-Niva est sa toute première tentative de voiture électrique, mais en étant désormais indépendant, le constructeur russe a pris tellement de retard que le projet semble être compromis.
Invasion de l’Ukraine : Lada ne peut plus compter sur Renault
Depuis l’invasion de l’Ukraine, la marque russe Lada ne peut plus compter sur l’aide de son ancien partenaire Renault. Le constructeur peut encore faire illusion avec le lancement de sa berline thermique baptisée Iskra dérivant étroitement de la troisième mouture de la Dacia Logan dont les mécaniques vues depuis l’occident sont déjà obsolètes.
Une base datant de 2002 voir même de bien avant
Mais en matière de véhicule électrique, en faisant cavalier seul ce ne peut être le cas, le retard technologique est bien trop grand. Présenté début juin lors du forum économique international à Saint Pétersbourg, le Lada e-Niva Travel ne peut masquer l’âge de ses artères malgré une livrée censée le rendre plus moderne. Pour mémoire, la base est celle du Chevrolet Niva lancé en 2002.
175 km d’autonomie et peu de coffre
A la manière d’un rétrofit artisanal, les ingénieurs de la marque ont substitué le moteur essence 1,7 litres de 80 ch d’origine par une machine électrique qui sur le papier délivre une puissance de 120 kW soit l’équivalent de 163 ch mais dans les faits la puissance constante se trouve réduite à 81,5 ch. La boite de transfert et la transmission intégrale ont été conservés. Tant bien que mal, la batterie d’une capacité de 34 kWh qui n’a pas été prévue lors de la conception du véhicule – qui date tout de même du début des années 1970 – trouve sa place comme elle le peut dans le coffre condamnant une bonne partie de ce dernier. L’autonomie du Lada e-Niva est limitée à 175 km tandis que la charge, à condition de trouver une borne, ce qui en Russie n’est pas une mince affaire, ne nécessite pas moins de 12 heures.