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Droits de douanes : la Chine a-t-elle déjà gagné avec les voitures chinoises ?


Actuellement, il y a des discussions entre l’Europe et la Chine concernant l’augmentation des tarifs douaniers sur les véhicules électriques. Pékin demande la suppression de ces droits.

Les droits de douanes sur les voitures électriques chinoises : une décision contestée par la Chine


Une semaine après la décision de l’Europe d’augmenter les droits de douanes sur les voitures électriques chinoises, l’issue de cette affaire reste incertaine. La Commission européenne a fixé le 4 juillet comme date butoir pour commencer à taxer les productions de MG, Tesla, BYD et d’autres constructeurs chinois, en attendant la fin de l’enquête et la finalisation des montants des taxes supplémentaires prévues pour le 2 novembre 2024. Cependant, la Chine est mécontente de cette décision et des droits de douanes pouvant atteindre 38,1 %, en plus des 10 % déjà existants. Les constructeurs allemands craignent également des représailles de la part de la Chine.

Des négociations en cours pour éviter une escalade des sanctions


Afin d’éviter une guerre commerciale et une escalade des sanctions, des négociations ont été entamées entre l’Europe et la Chine. Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, en voyage en Chine, a joué un rôle clé dans ces pourparlers. La Chine, en représailles des taxes supplémentaires sur ses voitures électriques exportées en Europe, a menacé de taxer davantage les véhicules thermiques en provenance de l’Europe. Les discussions tarifaires entre le commissaire européen Valdis Dombroskis et le ministre chinois du Commerce Wang Wentao visent à éviter cette escalade.

Le retrait des droits de douanes préliminaires demandé par la Chine


Selon le média chinois Global Times, contrôlé par l’État chinois, la Chine demande le retrait des droits de douanes préliminaires d’ici le 4 juillet 2024. Les négociations restent ouvertes et constructives, selon un porte-parole de la Commission européenne. La présidente de la Fédération de l’industrie automobile (VDA), Hildegard Müller, considère ces négociations comme un premier pas important vers un accord.
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Les conséquences d’un échec des négociations


Si aucune accord n’est trouvé, les deux parties, Europe et Chine, pourraient subir des conséquences négatives. Le protectionnisme de l’Europe vise à éviter une concurrence déloyale, mais pourrait également entraîner une escalade. Les sanctions contre les voitures électriques pourraient entraîner des représailles touchant d’autres secteurs, tels que les gros moteurs thermiques et les importations de produits alimentaires. La Chine a également ouvert des usines sur le Vieux Continent pour continuer à exporter ses voitures en Europe. L’Europe pourrait revoir sa décision, mais les droits de douanes supplémentaires pourraient également être revus à la baisse.