Citroën atténue l’impact de la hausse fiscale sur les flottes
La décision a été prise par le gouvernement. Dans sa présentation des taux d’imposition prévus dans son projet de loi de finances (PLF) 2024, il a décidé d’exempter les véhicules électriques des taxes, tandis que les véhicules hybrides rechargeables seront relativement épargnés, au détriment des véhicules thermiques qui sont pratiquement condamnés. En réponse à cette décision, Citroën propose une gamme de véhicules dédiée aux flottes.
Le durcissement de la fiscalité des flottes sur les modèles thermiques
Le PLF 2024 prévoit un durcissement de la fiscalité des flottes sur les modèles thermiques. Le malus CO2 à l’achat est considérablement augmenté et concerne désormais 100% des voitures thermiques. Il démarre à 118 g de CO2/km, contre 123 g auparavant, avec un premier palier à 50 €. Le palier précédent de 123 g voit son barème augmenter de 240%, passant de 50 à 170 €. À partir de 170 g/km, les hausses deviennent exponentielles, atteignant 30 000 à 40 000 € pour les niveaux de CO2 compris entre 190 et 210 g/km. Enfin, le dernier palier pénalise les grosses cylindrées. Il est abaissé à 194 g/km et davantage taxé, avec un malus maximal passant de 50 000 à 60 000 €.
La taxe sur la vétusté, jugée non rentable, sera remplacée par une taxe basée sur les vignettes Crit’Air. Gratuite pour les vignettes vertes (véhicules électriques ou hydrogènes), elle atteint 100 € pour les Crit’Air 1 (hybrides rechargeables) et 500 € pour les Crit’Air 2.
Les modèles hybrides rechargeables restent exonérés du malus CO2
En 2024, les modèles hybrides rechargeables resteront exonérés du malus CO2. Cependant, ils intégreront la taxe CO2 (anciennement TVS), mais dans une moindre mesure. Par exemple, pour le C5 Aircross PHEV 225 ch, qui émet 32 g/km de CO2, il entre dans la 2ème tranche avec un tarif marginal de 1 €. La taxe annuelle serait donc de (32 – 15) x 1 = 17 €. Par contre, pour le même modèle en BlueHDI 130 ch, avec des émissions de 144 g/km de CO2 (7ème tranche avec un tarif marginal de 50 €), la taxe atteindrait 883 €.
La Nouvelle ë-C3 : un atout pour les flottes
Le dernier modèle de Citroën, la Nouvelle ë-C3, possède tous les atouts pour répondre aux nouvelles exigences des gestionnaires de flottes. En tant que véhicule électrique, il n’est pas soumis aux taxes et est économique, avec un prix d’accès à partir de 99 €/mois. De plus, sa fabrication en Europe devrait lui permettre de bénéficier d’un bonus écologique, dont les détails précis restent à définir. Côté performances, sa batterie d’une capacité de 44 kWh offre une autonomie de 320 km (WLTP) et une charge rapide (100 kW) de 20 à 80% en seulement 26 minutes.
La C5 X PHEV : le confort d’une voiture de fonction
La Citroën C5 X PHEV offre un confort inégalé grâce à la suspension active exclusive Citroën Advanced Comfort à butées hydrauliques progressives, une innovation spécifique à ce modèle. Avec la possibilité de parcourir jusqu’à 63 km en mode 100% électrique grâce à sa batterie de 12,44 kWh, elle offre également une consommation économique de seulement 1,4 l/100 km en cycle combiné. Avec des émissions de 32 g de CO2/km, elle absorbe l’impact de la hausse de la fiscalité tout en offrant des prestations et une conduite haut de gamme.
La ë-C4 répond aux besoins des déplacements professionnels
Grâce à sa batterie de 54 kWh améliorée, la Citroën ë-C4 bénéficie désormais d’une autonomie de 420 km (WLTP), répondant ainsi parfaitement aux besoins de déplacement des professionnels. Elle peut être rechargée à domicile pendant la nuit (en 7h30 sur une wallbox monophasée) ou en charge rapide avec une acceptation de 100 kW, permettant de charger 80% de la batterie en 30 minutes, soit le temps d’une pause déjeuner.
Pour plus d’informations sur les taxes applicables en 2024, voici un récapitulatif :
– Malus CO2 : 0 €
– Taxe de vétusté : 0 €
– Taxe CO2 (ex-TVS) : 0 €.