Bonus CO2 2024 : Peugeot, Renault profit from Chinese cars being undermined!
Le système français de bonus à l’achat des véhicules électriques neufs est salué par un rapport parlementaire qui met en évidence ses effets positifs. Depuis sa réforme en janvier dernier, le bonus a entraîné une baisse de 30 points des produits chinois au profit des marques européennes telles que Peugeot, Renault et d’autres assemblées sur le continent.
Subventions et empreinte environnementale des véhicules
Les députés David Amiel et Emmanuel Lacresse ont publié un rapport d’information sur le système d’aides à l’acquisition des véhicules propres en France. Le rapport souligne que le système du bonus à l’achat des véhicules neufs a été réformé pour prendre en compte l’empreinte environnementale des véhicules, c’est-à-dire les émissions de CO2 tout au long de leur cycle de vie. Selon les parlementaires, cette réforme a déjà eu un impact sur la part de marché des véhicules électriques en Europe, au détriment des véhicules assemblés en Asie.
La baisse de part de marché des véhicules assemblés en Asie
Le rapport fournit des détails sur les parts de marché des différents modèles de voitures électriques. Par exemple, la part de marché de la Peugeot e-208 est passée de 2% en novembre 2023 à 13% en mars 2024, tandis que la part de marché de la Tesla Model 3, assemblée en Chine, est passée de 20% à 3%. Les véhicules produits en Chine ont donc connu une baisse significative de leur part de marché en France entre novembre 2023 et mars 2024.
Les bénéficiaires de la diminution de la production chinoise
Les députés soulignent que certains pays ont bénéficié de cette diminution de production chinoise. Parmi eux, l’Espagne, qui assemble le Peugeot e-2008, la Slovaquie, qui assemble la Renault e-208, et la France, qui dispose désormais de lignes de production de voitures électriques à Douai (Renault) et à Sochaux (Peugeot).
Les défis de l’électrification des véhicules d’entreprise
Les auteurs du rapport font également remarquer que malgré les incitations fiscales, l’électrification des véhicules d’entreprise progresse moins rapidement que celle des véhicules des ménages. Il semble donc que d’autres facteurs que les subventions influencent l’adoption des véhicules électriques par les entreprises.
Le coût du bonus et du malus
Le rapport aborde également l’aspect budgétaire du système d’aides à l’acquisition des véhicules propres. En 2023, le coût du bonus a été de 1,5 milliard d’euros, avec 357 000 dossiers honorés. En comparaison, le malus a rapporté 607 millions d’euros à l’État. En 2024, le malus devrait rapporter encore plus, avec une recette théorique de 737 millions d’euros rien qu’au premier semestre.
Finalement, les auteurs du rapport soutiennent l’idée d’un leasing social encore plus ambitieux en 2025, afin de permettre à 100 000 foyers de bénéficier d’un véhicule électrique à un prix abordable.