Nouvel utilitaire électrique chinois veut conquérir l’Europe avec prix compétitifs et autonomie impressionnante

Avez-vous déjà entendu parler de Gecko Motors ? Si ce n’est pas le cas, ne vous inquiétez pas, car ce nouveau constructeur originaire de Chine fera son arrivée en France pour la première fois en 2025 avec un utilitaire très attrayant à divers niveaux, notamment en termes de prix et de spécifications techniques.

Une nouvelle arrivée chinoise sur le marché européen des utilitaires électriques

Le marché des utilitaires électriques en Europe va bientôt accueillir un nouveau constructeur chinois du nom de Gecko. Tout comme Maxus, Gecko se concentrera exclusivement sur les véhicules utilitaires électriques dans un premier temps. La marque a annoncé son arrivée sur le Vieux Continent lors du Salon d’Hanovre, avec déjà quelques belles références malgré sa jeunesse (la marque a été fondée en 2022). En plus de ses véhicules, Gecko est réputé pour développer un châssis numérique similaire à celui des futurs fourgons FlexEVan et de la future gamme d’utilitaires électriques de Kia.

Le MagicWay, un utilitaire électrique aux performances impressionnantes

Techniquement, le fourgon électrique de Gecko, baptisé MagicWay, promet des performances qui pourraient surpasser tous ses concurrents européens. En effet, il est annoncé avec une autonomie de plus de 1 000 km, soit plus du double de ce que proposent la plupart de ses concurrents européens qui n’atteignent parfois même pas les 400 km. Cependant, il est important de relativiser ces chiffres, car l’autonomie annoncée par Gecko est une estimation en cycle urbain. En cycle mixte, l’autonomie tombe à 745 km, ce qui reste tout de même excellent comparé aux autres véhicules de sa catégorie. De plus, Gecko propose en option un prolongateur d’autonomie thermique, une première sur un utilitaire léger en Europe. Cela explique les autonomies pharaoniques annoncées par la marque.

Deux options de moteur pour satisfaire tous les besoins

Le MagicWay de Gecko propose deux options de moteur. En option, il est possible d’opter pour un petit moteur essence 1,5 turbo de 60 kW (82 ch) placé à l’arrière. Ce moteur alimente la petite batterie de seulement 34 kWh lorsque celle-ci est déchargée. C’est une solution similaire à celle utilisée par BMW avec sa i3 ou plus récemment par Mazda avec sa MX-30 Skyactiv R-EV. Pour ceux qui préfèrent un véhicule entièrement électrique, il existe également une version avec une batterie d’une capacité de 83 kWh. Cependant, dans ce cas, l’autonomie tombe à 330 km selon le WLTP. Le véhicule est alimenté par un moteur électrique de 204 ch et peut être rechargé de 30 à 80 % en seulement 30 minutes grâce à une puissance de charge de 120 kW.

Un châssis numérique innovant et une modularité intéressante

Ce qui distingue le MagicWay de Gecko, ce n’est pas seulement son autonomie, mais aussi son « châssis numérique » unique. Sa modularité et la diversité des versions qu’il propose en font un véhicule adapté à une large gamme d’utilisations. Il peut être décliné en une vingtaine de types de carrosseries différents, tels que des fourgons et des châssis cabine. Le véhicule est disponible en quatre tailles, avec deux longueurs (5 et 5,40 mètres) et trois hauteurs (1,98, 2,18 et 2,50 mètres). Le volume de chargement varie entre 7,2 et 11,1 m3 et la capacité maximale de chargement est annoncée à 1 787 kg. En termes de technologies embarquées, le MagicWay propose des mises à jour à distance (OTA), des aides à la conduite de pointe et la possibilité d’alimenter des appareils électriques grâce à sa fonction V2L. À l’intérieur, il dispose d’un écran tactile de 12,3 pouces et d’un combiné d’instrumentation numérique.

Des prix compétitifs qui pourraient menacer les constructeurs français

Gecko prévoit de commencer les premières livraisons du MagicWay au cours du premier trimestre 2025. Les prix ont déjà été annoncés, avec une configuration châssis-cabine à partir de 32 999 euros et une version fourgon à partir de 34 999 euros. Comparé à un Renault Master E-Tech qui débute à 55 000 euros, les prix compétitifs de Gecko pourraient bien menacer les constructeurs français sur le marché des utilitaires électriques.