Dans 10 ans, la France adopte Tesla et BYD comme véhicules préférés
En réitérant son soutien à l’objectif français en matière de véhicule électrique, Bruno Le Maire a critiqué les propositions de Marine Le Pen pour les élections européennes.
La volonté de l’Union européenne d’interdire les véhicules thermiques neufs
À l’approche des élections européennes, le sujet de la voiture électrique fait de nouveau surface. L’Union européenne envisage d’interdire la vente de véhicules thermiques neufs d’ici 2035, une proposition qui fait débat parmi les candidats français, notamment ceux du Rassemblement National.
Les inquiétudes exprimées par Jordan Bardella
Le candidat du RN, Jordan Bardella, a récemment exprimé ses préoccupations concernant cette mesure. Sur BFMTV, il a déclaré que cette proposition « inquiète des millions de Français qui n’arrivent plus à se chauffer, à se soigner, à se loger », car ils devront acheter « un véhicule électrique qui coûte beaucoup plus cher ». Ces propos ont suscité une réaction de la part de Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie.
Bruno Le Maire défend la stratégie du véhicule électrique en France
Le ministre de l’Économie a affirmé que changer de stratégie serait une erreur politique et économique. Lors de son audition devant une commission d’enquête sénatoriale sur les prix de l’électricité, il a soutenu que renoncer à l’ambition du véhicule électrique reviendrait à renoncer à toute ambition automobile pour la France. Bruno Le Maire a averti que si la France ne développe pas la production de véhicules électriques, elle sera exclue de l’industrie automobile du XXIe siècle. Il a souligné que la France serait alors dépendante des véhicules électriques chinois ou américains. Le ministre a également critiqué le programme du Rassemblement National, déclarant que la proposition de Marine Le Pen conduirait à ce que la France roule en Tesla ou en BYD d’ici dix ans.
La transition vers l’électrique n’est pas immédiate
En plus de défendre l’industrie automobile électrique française, Bruno Le Maire a souligné que la disparition des véhicules thermiques ne se produirait pas du jour au lendemain. Il a expliqué qu’il reste encore du temps d’ici à 2035 et qu’une génération entière pourra continuer à acheter et conduire des véhicules thermiques, notamment en optant pour des véhicules d’occasion. Il a précisé que si l’on achète un véhicule thermique en 2033-2034, qui a une durée de vie moyenne de 15 ans, nous avons encore au moins 26 ans devant nous.